Violences conjugales - Il faut revoir la Loi sur les normes du travail

30 janvier 2025

Logo Comité d’action féministe (Groupe CNW/Centrale des syndicats du Québec (CSQ))

Le comité d'action féministe de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) organise une marche à laquelle prendront part les participantes au Réseau d'action féministe ainsi que des alliés de la société civile, le jeudi 30 janvier 2025, en matinée. Ensemble, ils réclament l'ajout d'un minimum de 10 jours d'absence rémunérés à la Loi sur les normes du travail pour les victimes de violence conjugale.

Depuis plusieurs années, le comité d'action féministe de la CSQ lutte aux côtés de l'Intersyndicale des femmes afin que soient ajoutés 10 jours d'absence rémunérés pour les victimes de violence conjugale. Alors qu'une centaine de participantes sont réunies à Montréal ces jours-ci pour participer au Réseau d'action féministe, le comité a souhaité en profiter pour sensibiliser la population à cette importante revendication.

Une femme sur trois subira de la violence conjugale au cours de sa vie et, pour la moitié d'entre elles, celle-ci se poursuit en milieu de travail. « Collectivement, on ne peut pas rester insensibles à la violence, qu'elle soit physique ou psychologique. On doit faire de la prévention des violences conjugales et du soutien aux victimes une priorité. Leur accorder 10 journées ne permettrait pas de tout régler, mais ce serait un solide coup de pouce pour entamer des démarches leur permettant de sortir de leur milieu toxique et de se relocaliser afin d'assurer leur sécurité », déclare Nadine Bédard-St-Pierre, première vice-présidente de la CSQ et responsable politique du comité d'action féministe CSQ.

« Au lieu de voir cette mesure comme une dépense, j'invite le gouvernement et les employeurs à y voir une police d'assurance qui sera accessible aux travailleuses et aux travailleurs pour des situations exceptionnelles, mais absolument nécessaire. Encore trop peu de contrats de travail permettent qu'on accorde une banque de journées d'absence aux victimes de violence conjugale. Modifier la Loi sur les normes du travail pour y ajouter 10 jours d'absence est un geste modeste qui a le pouvoir de changer des vies et même de prévenir que certaines prennent fin », déclare Sophie Ferguson, deuxième vice-présidente du SPGQ et membre de l'Intersyndicale des femmes.

Aide-mémoire

QUOI :                       

Marche pour réclamer l'ajout de 10 jours d'absence rémunérés pour les victimes de violence conjugale

QUI :                         

Nadine Bédard-St-Pierre, première vice-présidente de la CSQ
Sophie Ferguson, deuxième vice-présidente du SPGQ
Jesse Rochon-Dupras, représentante syndicale SOS violence conjugale

DATE :                     

Jeudi, le 30 janvier 2025

DÉROULEMENT :   

11 h 30 : départ de la marche
12 h 20 : prises de parole

OÙ :                           

Départ : Hôtel Zero1
1, boulevard René-Lévesque Est, Montréal, H2X 3Z5

Arrivée : devant le bureau du premier ministre pour les prises de parole
770, rue Sherbrooke Ouest, Montréal, H3A 3E8