Les syndicats affiliés à la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) ont voté, le 30 avril, en faveur de l’exercice d’une deuxième journée de grève le jeudi 13 mai prochain. « Alors que le mouvement syndical célèbre aujourd’hui la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, nous souhaitons poursuivre notre mobilisation pour assurer une sortie de crise avec une entente satisfaisante visant l’amélioration de l’enseignement collégial public », déclare Lucie Piché, présidente de la FEC-CSQ.
Malgré les difficultés liées à la crise sanitaire et après une première journée de grève tenue le 30 mars dernier, cette décision a été prise en raison de la stagnation des négociations pour la majorité des 500 000 employé.e.s de l’État et en toute solidarité avec la multiplication des débrayages dans le secteur public.
« Après 18 mois de discussion avec le Comité patronal de négociation des collèges (CPNC) et le Conseil du trésor, il est temps qu’un déblocage s’opère aux tables de négociation. Considérant les visées patronales sur notre liberté académique, l’absence d’avancées significatives dans les échanges portant sur la précarité (secteur régulier et formation continue), le soutien nécessaire pour les étudiantes et étudiants en situation de handicap ou à besoin particulier ou encore le nécessaire encadrement de la formation à distance, il nous apparait incontournable de réaffirmer haut et fort nos revendications, et cela, en toute solidarité avec les collègues du réseau collégial », ajoute la présidente de la FEC-CSQ.
« Bien que des ressources aient été annoncées pour l’enseignement supérieur lors du dernier budget, ce ne sont là que des mesures ponctuelles liées à la pandémie qui n’améliorent en rien les conditions d’exercice à plus long terme. Le gouvernement doit être conséquent avec le chantier sur la réussite pour lequel il nous a consultés récemment et nous donner les moyens de nous concentrer pleinement à la réussite étudiante en vue de la rentrée de l’automne 2021 », conclut Lucie Piché.