Femmes et syndicalisme : continuons à prendre notre place !
Pourquoi faut-il encore, en 2024, encourager tout spécialement les femmes à poser leur candidature au bureau syndical, à participer aux comités syndicaux ou même aux assemblées générales?
Pourquoi faut-il encore, en 2024, encourager tout spécialement les femmes à poser leur candidature au bureau syndical, à participer aux comités syndicaux ou même aux assemblées générales?
La pandémie a démontré toute la fragilité et les failles de nos réseaux publics. Elle nous a fait réaliser et expérimenter les conséquences du manque de personnel et de ressources que nous dénoncions depuis des années.
Cette crise a d’ailleurs mis en lumière l’importance du travail de celles et ceux qui assurent le fonctionnement de nos services publics en santé, en éducation et en enseignement supérieur qui se sont retrouvés à l’avant-plan malgré eux. Les efforts et le dévouement de ces femmes et de ces hommes qui ont soutenu nos services publics lors de la pandémie ont permis d’humaniser ce qui était, jusqu’à présent, perçu comme une lourde charge fiscale pour la population. C’est donc dans cette nouvelle perspective et dans ce contexte en pleine évolution que nous amorçons cette nouvelle ronde de négociations du secteur public.
On a fait grand cas des 11 milliards de dollars de déficit à l’occasion de la présentation du budget 2024 du gouvernement du Québec cette semaine. Outre le fait qu’il est tout à fait normal qu’un gouvernement fasse un déficit...